Nos 5 mousquetaires au défi du Fort l’Écluse

Initialement j’avais prévu en ce beau mois d’Octobre de faire le marathon de Lausanne mais me suis finalement rabattu sur une course plus accessible et plus adaptée à mon entrainement actuel. Et puis c’est toujours un plaisir de partager des courses avec l’équipe du Run Valserine. 

Dès le départ je laisse mes compagnons pour commencer une remontada, les premiers 2km sont en descentes. La file s’élargit dès le retour sur Leaz en remontant. Les jambes ont l’air d’être là, le cardio aussi, j’ai déjà chaud. On enchaine sur une descente le long du Rhône pour remonter aussi tôt je reste collé au même petit groupe dans ce gym kana entre les arbres. On remonte en direction de la voie ferrée où je croise dans le sens inverse les 1e du 12km. C’est assez dangereux. Une montée bien raide provoque des râles pour tout le monde, heureusement l’herbe n’est pas glissante. Mes jambes sont toujours là. Ça y est on arrive au 10eme km je sais que les choses sérieuses vont commencer : l’ascension de plus de 900 marches du fort. Après un léger ravito, c’est parti, je marche à un rythme de croisière pendant que d’autres tentent de courir. Je sais qu’en haut il restera encore 7 km et une montée donc j’essaye de ne pas taper dans la réserve. Et qu’elle surprise enfin en haut, mes jambes repartent aussitôt et je déballe dans la descente histoire de creuser avec ceux de derrières. Dans la montée je vais réussir à courir la moitié et remonter quelques places. La descente finale sera un supplice musculaire mais quel bonheur d’enfin traverser la route de Leaz pour terminer cette belle course en 2h09. Belle orga et superbe équipe du Run toujours bien sympathique. Vivement la prochaine.

Adrien

Cette course, réputée dans notre secteur, est une première pour moi. Le départ a lieu dimanche 15 octobre, à Léaz, sous un frais soleil d’automne. Adrien, Jef et les 2 David m’accompagnent. 

Le départ du 19 km est rapide et nous emmène faire le tour de Léaz, avant de descendre vers le Rhône, en passant par le hameau du Lavoux. Les descentes et les montées s’enchaînent, à un rythme soutenu. 

Mais l’attraction, c’est la montée des 900 marches du Fort. Les organisateurs ont fait ça bien : des affichettes, collées à intervalles réguliers, nous encouragent : « plus que 800 marches ! », « Hop, hop, hop ! », « Encore 200 marches ! », « Ca va ou bien ? ». L’effort, intense et régulier, permet de faire marcher le cardio, en tous cas. 

Arrivés au sommet du fort, il reste encore 300 m de D+. Jef et david P. me rejoignent, m’entrainent et tentent de me rattacher à eux dans leur accélération finale : peine perdue, je les laisse partir devant. 

L’arrivée, au pied du Sorgia, avec le Grand Colombier en ligne de mire, est superbe. Je termine la (longue) descente sur les rotules, bon dernier du groupe de Run. 

Guillaume

Après une année rythmée par les blessures et une longue coupure m’ayant empêché de participer à un paquet de course avec les copains du Run, et histoire de ne pas faire une année blanche de dossard, pourquoi ne pas retourner là où tout a commencé pour moi.

Après quelques tests chevilles et chemins, je prends donc un dossard direction Léaz.

Objectifs déclarés : prendre du plaisir, profiter du paysage et du Fort… le tout sans pression.

Dimanche 15 octobre 2023, direction Léaz avec le plein de motivation et le plaisir de retrouver les copains.

10 heures 00 – Départ. Ça part assez vite pour une boucle aux abords de Léaz avant de plonger vers le Rhône. Tout se passe bien même si je sens que les jambes sont lourdes (petite crève que je traîne depuis quelques jours), mais ça avance, mon ami Valentin qui m’accompagne sur la course me booste tout du long. La montée de Gustave est vite avalée et on se prépare mentalement à gravir le fort.

On attaque les escaliers et je commence un peu à payer les efforts du jour, Valentin continue de me motiver et on arrive à la fameuse cloche qui sonne la fin de cette ascension.

On relance la course mais je perds un mollet pris par une bonne crampe… Le temps d’étirer et de masser, on se lance dans la descente vers Longeray.

On part dans la dernière montée du jour en gardant un petit trot dans l’ascension malgré une bonne fatigue (je paye mes 4 mois d’arrêt à ce moment de la course) pour enfin basculer dans la dernière descente. Les jambes sont lourdes mais on parvient à bien descendre, booster par les percussions audibles au loin.

On entre dans Léaz, il reste 500 mètres et hop la ligne d’arrivée en 2h15.

Très content de finir, de bien finir malgré les limites du moment.

Contrairement à la première fois, j’ai pu profiter du parcours et de l’ambiance de cette course pas comme les autres.

David D

Après l’édition de l’année dernière ou j’avais suivi tout le Run sur le Défi, l’envie de m’y frotter me titillait.

Alors ce dimanche malgré un état de forme pas au top : ces 2 derniers mois je n’ai pas fait grand-chose, mise à part préparer ma maison pour la vente et autres tracasseries lié à ma situation.

Néanmoins une petite sortie du dimanche sur ce site exceptionnel du Fort ne se refuse pas surtout avec les copains et mon dalon d’ultra David Pom’s.

Nous voilà bien en avance au retrait des dossards 😂😁🤣😉.

On sera donc pas à la bourre pour s’élancer à l’assaut des fameuses 900 marches.

Je pars tranquillement avec David histoire de s’échauffer comme tout bon vieux diesel.

Une jolie qui nous fait revenir dans Leaz aux sons de la fanfare bien sympathique.

S’en suit une jolie descente sur les berges du Rhône où la couleur du fleuve est toujours aussi belle et envoûtante. On discute tranquillement la preuve que l’on est bien mais l’épreuve des 900 marches est déjà. Je filme quasiment toute la grimpette et je ne la vois pas passé, mes jambes un peu quand même. Nous voilà rendu au Fort Supérieur, on va laisser dérouler avant t’attaquer la dernière grimpette.

Nous sommes désormais à 3, Guillaume ayant eu la gentillesse de nous attendre. Je me sens bien et décide d’écouter mes sensations. J’avale donc la montée avec grand plaisir. David est toujours à vue à la sortie sous Métral.

Je sais qu’il me reste un gros 3 km donc ça sera au moral, les jambes commencent à durcir et mon dalon revient sur moi. On lâche tout, le son de la fanfare nous tend les bras tout comme l’arche d’arrivée, que

Je franchi donc avec la banane. Un réel plaisir que de remettre un dossard qui plus est pour cette belle course.

Jef

La course ? Sympa, locale, beaux paysages, bonne ambiance, parcours varié et inhabituel.

Pour rigoler ? : J’avais participé à cette course il y a plusieurs années ; elle partait de et arrivait à Fort L’Ecluse !! ben oui, évidemment ! Honte à moi dimanche matin, je n’ai rien anticipé et pensais qu’il s’agissait de la même course. Ben nan ! Départ de et arrivée à Léaz. Mes copains de Run avec qui j’ai covoituré se sont donc justement bien foutus de ma gu… ! Arrivée sur place TRÈS en avance, pas de problème de parking, pas de queue au retrait des dossards

Pour se souvenir ? : Avons porté le brassard noir en mémoire de Jean Biron, Bellegardien, coureur à pied, cycliste, fondeur de très bon niveau, puis chronométreur passionné du Trail de La Michaille.

La performance ? : Plutôt en milieu de tableau, pour une fois ; ça change des dernières places difficilement atteintes sur les ultras 🤭.

David P