Ce week-end était sous le signe du trail avec l’énorme performance de 6 membres de RunValserine sur le 80km du Mont-Blanc, Jacques sur un 21km d’une petite bourgade de la Loire et Thomas en mode apprentissage au stage de perfectionnement Trail organisé par la Station Trail du Haut-Bugey.
Trail Tour Matagrin de Violay
Retours de Jacques:
Samedi 24 juin 18h, je suis au départ de ce trail tour Matagrin de Violay (petite bourgade de la Loire). 21 km pour 650 m de dénivelé. Ma première pensée va vers nos 6 coureurs des 80 km du Mont-Blanc. Je les admire et me dis que ce que je vais faire est ridicule par rapport à eux. Mais je me sens bien et je vais faire briller les couleurs de Run Valserine en terre forezienne.
Joli trail avec de belles et longues descentes. La descente n’est pas mon fort mais je me suis fait emmener par un Master 3 qui descendait comme un dingue. J’ai donc pris des risques et ça a payé puisque je finis 9ème au scratch (sur 88 arrivées) et surtout 2ème Master 2. Malheureusement les organisateurs ne récompensaient que le premier de chaque catégorie. Je leur ai glissé en douce que nous, pour notre trail, on récompensait les trois premiers et que c’était bien plus attirant pour les coureurs. Ils vont y penser pour l’an prochain. Ils ont trouvé l’idée bonne.
Le premier gagne en 1:32:27 et moi je finis en 1:46:11.
Clt | Nom Prénom | Clt Cat | Temps |
---|---|---|---|
9 | SOULIER Jacques | 2 V2M | 01:46:11 |
Stage de perfectionnement trail
Thomas nous fait ce retour positif sur sa participation au stage de perfectionnement trail organisé par la Station de trail Haut-Bugey/Montagnes du Jura:
Je viens de terminer ma journée de stage de perfectionnement Trail et cela était vraiment intéressant sportivement et nutritionnellement.
Au programme le matin:
– Apprentissage et conseils pour l’utilisation des bâtons (montée et descente)
– Analyse vidéo de la foulée en montée et descente avec et sans bâtons
– Conseils de course sur chemin techniqueLe midi:
– Repas diététique spécifique totalement naturel
– Boisson froide à la mentheL’après-midi:
– Analyse bioimpédancemétrie du corps avec résultats communiqués par mails.
– Présentation par une naturopathe de l’alimentation type du traileur avec programme de nutrition d’avant et après course. Conseils pour la gestion du stress d’avant course.
– Massage suédois de 30mns vraiment agréable
En conclusion:
Stage vraiment intéressant à prix très abordable de 56€. Je vous recommande vraiment pour les futurs stages qui de dérouleront prochainement.
80km du Mont-Blanc… ou plutôt 95km
Un bataillon de participants et de supporters s’est présenté vendredi au petit matin au pied de l’église de Chamonix pour le départ de l’aventure du 80km du Mont-Blanc….
Récit poignant de Christelle:
C’est si facile de se laisser emporter par l’effet groupe; à aucun moment je n’ai regardé le profil; si Jeff et Olivier y vont, pourquoi pas et de toutes façons les chances d’être tirés au sort étaient minimes..quand le verdict est tombé j’étais beaucoup moins confiante.
Dès qu’on a commencé les entraînements j’en ai bavé (n’est ce pas Ludo sous le Crêt de la Goutte droit dans la pente)? J’avais fait une pause pour mes pbs de dos et sciatalgies; la reprise fut très difficile; je voyais mes copains de mésaventure eux en super forme. Puis les sorties longues tous les samedis matin, en mettant toujours le réveil. Pas une grasse matinée mais les courses sur le Retord et à la Maxirace me reboostent un peu; ça pourrait le faire. Un peu de repos après la marathon race; il fait aussi parti de l’entraînement. Sauf que quand les copains sortent quatre heures et que moi en week end avec des amis;je dois mettre le réveil à 6H30 pour faire une heure avec 250m de D+, c’est beaucoup moins drôle et surtout très angoissant. Je n’y arriverai jamais.J’avais hâte d’être au jour J; je stressais de plus en plus.
Heureusement toujours l’effet groupe a pris le dessus et c’est comme un week end entre amis qui se profilait…Sauf que… En arrivant à Chamonix, Ludo ne cessait de scruter les montagnes, de droite, de gauche; on va monter là et descendre là. On rigolait. Tu parles il avait avait raison d’angoisser, lui du vide, moi du noir de la nuit. On récupère nos dossards et on immortalise l’instant avec Dawa Sherpa, merci Jeff.
Après une très courte nuit, on se lève (ne jamais être dans la chambre d’Olivier, en moins de 4heures, il s’est levé deux fois et ronfle). Je suis nauséeuse, difficile de manger le gâteau sport préparé par Christophe, il passe difficilement. Pas le temps de traîner, Tounsi avait oublié son portable je crois. On est tous un peu en panique. On démarre pour Chamonix. Sabine et Bertrand nous accompagnent (très courageux de leur part)
On prend place dans la dernière partie du wagon, le départ est lancé, il fait chaud, très chaud même dès 4 H; on monte on discute. Le soleil se lève on évolue face au Mont Blanc, c’est magique. Le Brévent, Planpraz (de bons souvenirs de ski); on est à peu près tous ensemble jusqu’au ravito et ensuite Christophe nous quitte et je reste avec Ludo et Olivier, Tounsi et Jef sont légèrement devant. La Flégère, c’est là encore fabuleux, le reflet du soleil sur l’installation mécanique. On est plûtot bien. Olivier reste légèrement derrière.
On redescend sur le Buet, dans la descente Ludo passe devant (je ne suis pas très à l’aise ) Jec retrouve Ludo puis remonte me chercher, sur le plat je relance un coup et rattrappe Ludo. On est tous les trois. Au ravito du Buet, Sabine et Bertrand sont là. On a une heure d’avance sur la barrière horaire; je me restaure un peu; je me goinffre d’orange, pas de jambon, ni de pain dommage…Je recharge trois gourdes.
Ludo repart devant. Je quitte le ravito en marchant; je reconnais le sentier il est commun au parcours du Buet; impossible de relancer, je ne suis pas bien, j’ai chaud, heureusement le torrent nous amène un peu de fraicheur, je trempe ma tête, mon bandeau dans l’eau froide, me tamponne le visage, que cela fait du bien! Sur un petit pont, j’aperçois Olivier de l’autre coté de la rive. L’eau me permet de repartir et là, l’énergie revient, je double, récupère Ludo, on est toujours plus ou moins ensemble. Les paysages sont plus austères. Loriaz, je recharge mes gourdes à la fontaine, ça va à peu près bien. Encore une descente je gère, dès qu’on croise une fontaine, je recharge mes gourdes.
Et là le cauchemard commence la montée au barrage au barrage d’Emosson, il fait très chaud, je n’ai aucune notion de l’heure, ma montre ne tenant pas la charge je l’ai mise en mode rando et le dénivelé est faux, j’ai decidé de faire la course au feeling. Des coureurs s’arrêtent sur le bord du chemin (qui par ailleurs n’est pas large du tout). On a en mire beaucoup plus haut le barage, les crampes arrivent: je me demandais bien quand elles allaient surgir je peux difficilement avancer.
Jec vient à ma rescousse et continue pour aller chercher Ludo. Je crampe de plus en plus, des coureurs vomissent, c’est l’hécatombe, et pas encourageant du tout. Je me pose sur un caillou attend un peu, m’étire et repars. La pire des montées…
Jec et Ludo me rattrapent, Ludo continue d’avancer, Jec m’aide à m’étirer, me dit que juste là (un peu plus haut c’est fini), je n’en vois pas le bout. On en sort, le barrage je n’apprecie plus le paysage, ce n’est pas bon signe. Un peu de plat et je relance sur la traversée du barrage. Des escaliers métalliques en vue: horreur.
Et à l’arrivée Sabine et Bertrand le sourire aux lèvres, toujours là pour nous, ils me donnent des nouvelles des autres. Je me fais masser, mais pas trop longtemps car le temps presse, toujours cette satanée barrière horaire. Le kiné me dit qu’il y a déja plus de 250 abandons et qu’il y en aura encore beaucoup d’autres. Je ma ravitaille et Sabine se charge de mes gourdes, une vraie mère. Plus de pain, pas de sel, de l’eau chaude: ce n’est pas le top…
Ludo et Tounsi sont devant, vérification du matos à la sortie, ça bouchonne un peu.
Je repars avec Jean-Etienne, ça va mieux, c’est la descente; je fais attention. Des cris éclatent, juste devant nous un type saute dans un trou n’ayant pas vu que le chemin tournait. Quelqu’un (non coureur) le prend en charge, contacte les secours, il s’agit d’une fracture, Jec m’ordonne de ne pas m’arrêter et de ne pas regarder (il me connait bien, j’aurais abandonné la course pour rester avec le type). J’obéis et on repart doucement mais il faut quand même ne pas tarder, toujours la barrière horaire. Ca m’a refroidi. Arrivée au Chatelard, je retrouve Sabine et Bertrand, Olivier et Hélène les ont retrouvés, ils sont venus pour nous, c’est génial. Je demande à Oolivier de faire un bout de chemin avec moi, il m’aide à recharger les gourdes à la fontaine et mettre les cachets de sel. Je n’ai plus qu’un gros quart d’heure d’avance sur la barrière horaire, c’est court. Jec m’abandonne, il a faim et me dit qu’il me retrouvera plus tard, je prends des nouvelles des autres, je regarde les chaussures d’Olivier, mince des sandales, il ne pourra m’accompagner sur les crêtes, j’aurai adoré.
Je repars et très vite retrouve Ludo, il est de moins en moins bien, dans la montée il décide d’abandonner. J’aurais du être plus convaincante …on se quitte aux Jeurs. Je reprends la route avec Tounsi, la montée s’annonce très longue. Des coureurs s’arrêtent sur le bord du sentier, certains parfois plus très lucides. Certains ont des gros coups de moins bien, c’est dur mais il fait moins chaud. On a l’impression d’en voir le bout mais non ça tourne et remonte, ça redescend et remonte et enfin les Posettes, c’est magnifique, les crêtes du Jura, un petit sentier où je peux lâcher un peu, du vrai bonheur. Les bénévoles sont super, ça devrait le faire pour la barrière horaire.
Arrivée au Tour, je retrouve mon fils et surtout RunValserine, je suis mieux. Ravitaillement, eau, nourriture, Tounsi arrive, je repars en marchant et impossible de trottiner, une tendinite(tfl) se manifeste sur le genou droit, j’en connais bien les symptômes, j’en ai déja eu une à droite. Je marche d’un bon pas; avec Tounsi on fait le yoyo, ça va devenir de plus en plus dur. 10 Kms pourtant faciles mais quand on est à un certain nombre d’heures ça se complique.
Arrivée au Bois, j’ai mal partout, la tendinite, les pieds mais je vois toujours les suiveurs de RunValserine et ça m’encourage, il ne reste que 15 Kms.
Sans Sabine et Bertrand toujours là, je crois que j’aurai laché prise. Je reprends de l’avance, des places, me fais poser un strap, avale une bonne soupe, recharge en eau et repars; Tounsi est toujours à mes cotés, dans la montée il nous double. Mon genou me fait mal mais ça le fera; on monte bien régulièrement; au Montenvers, ça sent la fin, ravito chaud, les bénévoles sont toujours très sypmas, direction le Plan de l’Aiguille; les choses se compliquent j’ai de plus en plus mal au genou, c’est interminable on voit la lumière mais on s’en rapproche, s’en éloigne, c’est long et désepérant.
0n y arrive enfin, on se ravitaille il ne reste que 4 Kms de descente et la route à plat soit disant. Le véritable cauchemard commence: c’est l’enfer, je ne peux plus avancer, chaque pas est difficile, dès que je soulève mon genou et le pose c’est une véritable décharge électrique. J’ai des coups de chaud, des coups de froid, je sens l’eau des ampoules aller de part et d’autre de mes pieds. Je tombe à plusieurs reprises, me fais disputer par Jean-Etienne qui redoute que je me fasse mal.
Je serre mes bâtons, respire, les utilise comme un véritable déambulateur (dixit Jec), je n’en peux plus. Tounsi est là, à m’attendre à chaque virage, le temps passe, on devrait être arrivés mais le kilométrage est faux, on ne sait pas où on est, il fait nuit noire. Je suis au bout du bout. Pourtant j’ai une grande résistance mais là entre les pieds, le genou, la fatigue, j’ai atteint mes limites.
Tounsi est toujours là à mes cotés, à près de deux heures trente de souffrance on retrouve le bitume, je vous assure je l’ai attendue la route…
Je retrouve mon mari on repart en courant, puis Eve nous retrouve, on finit tous ensemble.
Je franchis enfin la ligne d’arrivee avec Tounsi, main dans la main: 23H49 de course, je n’apprécie même pas le fait d’avoir franchi la ligne d’arrivée, trop de souffrance dans la dernière partie et beaucoup de questions:
Tout ça pour ça? Du stress tout au long de la course quant à la barrière horaire, presque 95 Kms pour 80 annoncés lors de l’inscription et 6300 de D+, suis-je faite pour ce type de course? Entre 400 ET 500 abandons, le jeu en vaut il la chandelle?
MAIS un très bon moment passé avec vous tous.
Un très grand merci à Sabine et Bertrand pour la logistique et leur grand soutien tout au long de cette mémorable journée, ils ont été là du début à la fin.
Merci à mon fils (mes fils) et mon mari, qui n’ont jamais douté de mes capacités.
Merci à Tounsi, pour sa patience.
Merci à Ludo et Olivier pour les moments partagés avec eux.
Merci à ceux qui sont venus nous rejoindre et ceux qui ont été présents à distance tout au long de cette aventure.
Merci à Patrick pour ses entraînements même si je ralais souvent quant à l’heure de départ.
Merci à mon coupain qui est devenu bien meilleur que moi
Merci quand même à Christophe qui va bientôt nous quitter
et félicitations à Jeff, Christophe, Olivier et Ludo
Un immense merci à RUN VALSERINE
Retours de Tounsi:
Je vous passe rapidement les émotions ressenties pendant la préparation de cette course ; les jours bons et les autres moins bons, les entraînements avec une pêche d’enfer, les conseils de Patrick (souvent les mêmes pour ce qui me concerne) ; « va doucement, tu auras tout le temps d’accélérer à la fin. »
Les courses comme la bûche, c’était plutôt cool et fini pas trop mal et ensuite la Marathon race d’Annecy qui fût difficile et je fini dans un état lamentable.
Après Annecy, en pensant au Mont Blanc, je me suis dit : « et bien mon coco, t’es mal barré ! Pourquoi as-tu suivi Ludo ? le Mont Blanc c’est 2 fois Annecy !»
Je n’avais jamais couru une distance de plus de 42 km, jamais fais une sortie d’une durée de plus de 7 heure sauf la marathon race d’Annecy, 7h15 où je fini à sec.
Mais voilà, j’étais inscrit et je devais suivre mes acolytes dans cette sortie de malade (n’est-ce pas Christelle !)
Enfin, quelques jours après on se retrouve à 4 heures du matin à Chamonix et c’est le départ.
Christelle, Olivier, Ludo, Christophe sont bien là, il ne manque que notre Patrick.Le début de course soit les 2 premiers cols se passent tranquillement, je suis en forme et un peu surpris car je pensais que j’allais d’emblé « déguster » vu les dénivelés du départ de course.
Mais bon, temps mieux, j’avance musique aux oreilles ; la vie est belle! je fais une photo après chaque col franchi que j’envoi à mes enfants avec un petit mot (plus que 3 cols…)
J’arrive au barrage d’Emosson encore en « bon état » pour une moitié du parcours faite.
Comme d’hab, au ravitaillement, je retrouve avec une joie immense nos anges gardiens, Sabine et Bertrand ; ça fait vraiment du bien de les voir, je discute 5 minutes, je fais le plein, Ludo et Christelle arrivent ; je picore encore quelques fruits puis repart avec Ludo.
C’est parti pour une descente de 4 km et 800 D- . On reste ensemble jusqu’en bas (Chatelard, il me semble) et revoyons Sabine, Bertrand accompagnés d’Hélène et Olivier. Merci encore !
Sur la montée du 5ème col, Ludo décroche, je ne m’en fais pas parce que je sais qu’il a son rythme et qu’il revient toujours me chercher ensuite. Au ravito suivant Christelle arrive avant lui et me dit que Ludo est en souffrance, qu’il arrête.
Et là, ça deviens difficile ! J’ai un énorme coup de fatigue, pas de blessures particulières, pas d’ampoules ou crampes, même ma redouté tendinite sous le talon est quasi absente. Juste une vraie bonne fatigue.
Je m’assure d’avoir bien fais le plein et repart 3 minutes après Christelle.
Cette grimpée a été le pire moment de la course, j’avançais et ne voyais pas la fin, baisse de moral, envie de dormir, d’ailleurs certains coureurs s’étaient arrêté pour dormir.
Christelle est remarquable par sa tenace régularité, je la rejoins, la dépasse, puis l’inverse jusqu’au sommet, elle ne change pas de rythme, c’est moi qui suis irrégulier.
La descente suivante est très longue, sur un bon terrain pas cabossé et doux, je récupère un peu de force à ce moment là.
Nous arrivons enfin au ravito des Bois vers 20h00 20h30, encore un dernier col et c’est bon.
Je revois les visages familiers qui font du bien, fais le plein, remplace les lunettes de soleil par la frontale, et par rejoindre Christelle qui est reparti déjà accompagnée de son infatigable Fiston.
Entre temps Bertrand m’annonce que Christophe qui est loin devant, a 10 mn d’avance sur Jeff et qu’il l’attendra au dernier ravito pour finir ensemble.Je me sens mieux après ce ravito, il fait frais et j’attaque le col à bonne allure jusqu’au sommet.
Au ravito du sommet, Christelle et JEC arrivent ensuite puis repartent rapidement ou alors c’est moi qui traîne encore devant les buffets (on ne se refait pas !).
Je pars à mon tour, loupe une balise, me trompe de chemin, heureusement c’est la nuit et vois les frontales avancées dans la bonne direction, fais demi tour et rejoins Christelle.
Enfin la dernière descente pour l’arrivée, plus que 5 Kms et c’est fini.
Mais non, ce n’était pas fini, les organisateurs nous ont réservés un finish digne de ce nom !
1100 m D- sur 5 km de chemin bien cabossé et dans le noir s’il vous plait !(normal, on n’est pas en avance non plus !)
Bref, c’est dur mais on y arrive quand même.Voilà c’est fait ! … c’est quoi la prochaine course ?
Merci à tous, je ne me serais jamais lancé dans une telle aventure seul.
Retours de Jef:
Ben voilà,j’y suis.. Après 6mois d’attente,me voici à Chamonix.
Entouré de ma coupine et de mes copains de Runvalserine.
Je vous passe les détails..
Oui j’ai cogiter les jours précédents la course. Mais me voilà sous l’Arche de départ,enfin bien à l’arrière dans le peloton de queue.. 1,2,3 partez..
Me voici lancé et ds quelle aventure. J’ai tout de suite très chaud.on parle entre nous, sûrement pour se rassurer..
On arrivera au 1er Ravito,tous ensemble. La 1ere montée étant assez emboutaillée.. On assistera à un magnifique levée de soleil.
C’est beau, ça sent bon les fleurs..
Et déjà mon ventre me joue des tours..Je n’ose pas péter… résultat je vais gonfler, comme un ballon.
J’ai alors du mal à descendre relâcher..
Au sortir de ce 1er ravito, Christophe s’en va en solidaire… sûrement pour réfléchir à son avenir professionnel !!!😁
Avec Tounsi on finit par prendre un peu d’avance sur Christelle, Ludo et Olivier.
Tounsi me pousse à relancer dès que le terrain s’y prête..Mais mon bide me gène..
Les km défilent et le 2eme sommet du jour arrive..Tête au vent.
J’ai décidé de faire la course,non au km mais par rapport au dénivelé à atteindre.
On alterne les positions, pour relancer à tour de rôle.Et ont arrivent enfin aux Buet.
Ou Sabine et Bertrand nous attendent.
Jec est déjà venu à notre rencontre,il va chercher sa maman.
500m avant la route ,je tombe une merde dans un grand cri. Coude, épaule et hanche rapé. La hanche me fera souffrir plus tard.
Effectivement j’ai tellement envie d’aller au WC,que j’ai un moment d’inattention.
Nos hôtes nous accueille chaleureusement. Merci à eux pour le soutien tout au long de la journée.et depuis la veille pour l’accueil à la maison.
Je suis obligé de passer par la case WC,20mn de perdue. Christophe avait 10mn d’avance. Tounsi finira par repartir,car je dois encore manger.
Et là déjà ça a du mal à descendre. Jec me donne un coup de main.merci. Et nos copains sont là.je suis content.
Je repars allégé…je finis par rattraper Tounsi.Et on arrivera ensemble au prochain ravito de Loriaz..
Je repartirai seul. Faut savoir que l’on a mis 5hr pour faire les 27, premier km!!!
Et là déjà je sais que 18hr ça va être chaud. En parlant de chaud, heureusement que l’on a croiser une multitude de ruisseaux et autres fontaines tout au long de la journée…
Car la chaleur la totoché!! J’ai bu de St Yorre et de l’eau des montagnes par litres…
Je fini par arrivée au Mollard, afin d’attaquer l’ascension du barrage d’Emosson.
Là j’ai retrouvé une certaine vigueur et j’éprouve du plaisir..je suis content d’être là à me mesurer à ce 80km si réputé..
Là déjà j’ai pas réussi à avaler grand chose. Si ce n’est 2 grands verre st Yorre.
J’attaque la montée les bâtons entre les dents 😁
Et je vois le barrage et je souris…en me disant je vais te manger…
J’ai la chance d’être doubler par une femme dont l’allure me va bien. Je décide donc d’essayer de rester aux contact. On fera les 3/4 ensemble.
Je prendrai bcp de plaisir dans cette portion Mais comme j’ai rien manger depuis un bon moment, je finis par avoir la fringale.
Heureusement que les ruisseaux ne manquent pas pour se rafraîchir.
Je recroise Jec , ça fait toujours autant plaisir.. J’arrive donc au barrage affamé, j’ai du mal à relancer,surtout qu’un escalier métallique me fait un sourir glacé…
Mais Sabine et Bertrand nos anges gardiens sont là. Merci à Sabine de m’avoir aidé…
C’est fou le nombre de coureurs en difficultés sur cette portion. Je réussi à mieux mangé,mais l’eau est chaude. En repartant on a droit à un contrôle des sacs..
Sabine l’annonce aussi qu’Eve arrive avec les enfants sur zone. J’espère les voir bientôt.
La descente sur le Chatelard sera une partie de plaisir. J’arrive à bien utiliser mes bâtons pour soulager mes jambes.
Et pendant ces moments ,je suis heureux d’avoir le contrôle.. d’admirer les paysages ,les animaux et les fleurs..
Et j’entame la 5éme difficultés du jour.. j’apprécie de contrôler la grimpette en suivant le dénivelé + sur ma montre.
Je monte bien jusqu’au Jeurs,passe le casse patte serein. Et surtout j’ai mené le train pour un groupe de 5 coureurs…
Mais les bonnes sensations ne durent pas…J’ai de nouveau un gros coup de moins bien..
J’ai plus de jus,mais comme un con,je tarde trop à m’arrêter pour manger…en faite je ne trouve plus où j’ai rangé mes différents gels et bonbons..
J’ai retrogradé à l’arrière du groupe et ne veut pas lâcher. Je finirai par arrivée au sommet du pic. Celui-ci il m’a fait mal…
Comme c’est plus je relance ds la descente,pour finalement stopper et m’asseoir en vrac dans l’herbe.
Je fouille ds mon sac et fini par trouver les fameux bonbons énergétique,+un gel.. Et roule ma poule.
Le panorama est quand-même grandiose… La forme revient au bout d’une trentaine de minutes.. Qui sont quand-même perdue,car je dois marché en attendant.
D’ailleurs à un poste de contrôle,le bénévole voyant ma tête de vaincu…me demande si ça et comme pour une fois je ne souris pas.
Il me dit attendez faut qu’on parle. Et je repars tout sourire…
La descente sur la Tour lé valable,mon corps la refé..et ki sa mi voit arrivé,mon fils Sacha… Il m’encourage tout de suite et me dit qu’il à croisé Christophe 10 à 15mn plus tôt..
On discute sa présence me fait du bien.. Par contre il m’annonce l’arrêt de Ludo et Olivier.. Ça me chagrine!!!
On descend à bon rythme.. et j’entends bientôt les encouragements des suiveurs en bas..et là Olivier et Hélène…qui mencouragent à leur tour.
Que ça fait du bien.. Puis Eve et Moïra,Elyne la fille à Tophe et mon Bogo. Quel comité, ça fait du bien. Je m’arrête au ravito, mais n’avale quasiment rien.. Sacha décide de m’accompagner sur 10km jusqu’àu ravito du Bois… Je suis content de partager ce moment avec lui. Bogo aussi , serait bien venu.
On repart tranquillement,je n’arriverai jamais à reprendre un pas de course soutenu. Ce sera donc quasiment de la marche. D’ailleurs je perdrait beaucoup de place. Et j’ai de nouveau mal au ventre…donc pour courir!!!
Sacha me trouvera un super toilette, nickel propre.. Encore un arrêt au stand.. mais pas pour ravitailler… On fini par arrivée au ravito du Bois. C’est dommage car c’était la seule portion très roulante..
Je retrouve toute ma p’tite famille et les copains de Runvalserine..dont Ludo et Olivier…
Merci encore à tous pour vos encouragements.
Je réussi à manger un peu. Mais ce ne sera pas suffisant pour compenser ma dépense énergétique.. Il reste 15km à ce moment là.. Je sais que je ne pourrai pas les faire en moins de 3hr.
Christophe m’attendra au dernier ravito du plan de l’aiguille pour descendre ensemble sur Chamonix.. Si pas plus de 30mn d’écart. Mais je sais que c’est mort. Je suis fatigué.
D’ailleurs je ne doublerai que 2 concurrents.. Et me ferait doubler par beaucoup..
La montée sur la mer de glace est un chemin de croix… j’ai plus de jus du tout. Je m’arrête 3 fois..et m’asseoie …je pense même à dormir.. pour vous dire.
Je fini mon dernier gel et mange des fruits secs… Et j’en ai même marre de l’eau. Mais ça me servira de leçon
Comme tout à une fin,je fini par arrivée aux grosses dalles menant MontenversAvant dernier ravito.. Je peux enfin mangé,et boire du thé.
Je repart avec un p’ti groupe qui avance tranquillement,et qui grossira jusqu’à une vingtaine .. Tout le monde trouve cette portion longuette. Surtout que Chamonix brille de mille feux. Et nous on continue d’avancer et de grimper..
C’est beau n’empêche ce long serpent lumineux de frontales.. Je me sens bien,mais je n’ose sortir du groupe pour courir.. Plan de l’aiguille est enfin là. Je rebois du thé et qq oranges.. Et goooo…. Je me sens poussé des ailes.
Cette dernière descente je ne vais pas la subir. Je doublerai ~10 coureurs.. C’est un vrai massacre ,des limaces transpercés par des bâtons rageurs…beurk..
J’ai la patate et suis heureux de finir en forme… Je siffle pour signaler ma présence à Sacha , qui doit venir à ma rencontre. Mais personne!!!
Ni à l’arrivée sur le goudron,ni pour la traversée du centre… Thomas qui somnelait son le pont,ne m’a même pas captait…le seul noir Tom 😭
Heureusement Olivier me reconnaîtra de loin… Eh ils m’attendaient pour 2h20… Et hop lo kaf la arrive à 2hr.. Voilà c’est fini…je suis content de ma course, malgré les moins bien… Suis prêt à recommencer sur plus long ….
Merci à tous pour vôtre soutien…
Et ce bel esprit d’équipe… vive Runvalserine..
Mention spéciale à Mne Sabine et Mr Bertrand…
Et Tounsi pour la limousine..
Au final 22hr de course…
20hr était mon objectif, mais je suis satisfait..car au final,on fera 10km de plus…
Retours de Olivier:
Nous voilà enfin à Chamonix.
Le soir un repas bien pimenté et sympathique afin de prendre des forces pour notre super trail.
Après une courte nuit et un petit déjeuner parfait, nous voilà partis pour prendre le départ.
Tous les concurrents, frontales allumées traversent Chamonix.
La 1ère montée dans le noir est un peu humide. Quand le soleil se lève derrière le Mont Blanc, il fait déjà très chaud.
Les ravitaillements ne sont pas terribles mais le sourire de Bertrand et de Sabine nous aide et nous encourage.
Arrivé au Chatelard je me retrouve hors délai, un peu déçu. Sabine et Bertrand me récupèrent.
Finalement, j’ai pu assister au reste de la course en tant que spectateur.
L’attente a été longue mais on a bien rigolé.C’est quand même une bonne expérience. Bravo à tous
Clt | Nom Prénom | Clt Cat | Temps |
---|---|---|---|
336 | GUILLON Christophe | 112 V1H | 21:03:12 |
421 | NOURLY Jean-François | 147 V1H | 22:00:19 |
596 | CELLE Christelle | 22 V1F | 23:49:55 |
601 | CHETTIH Tounsi | 201 V1H | 23:51:43 |
Olivier a parcouru plus de 45km et 3400D+
Ludo a parcouru plus de 50km et 3600D+