Pierre a participé ce dimanche au marathon de Majorque, au soleil, voici son retour:
Dimanche 15 octobre, levé 5h avec mes compagnons de route afin de prendre notre petit dej qui sera notre base d’énergie pour affronter ce marathon qui s’annonce particulièrement difficile : chaleur, les deux boucles et 480m de dénivelé positif.
Il est 8h30 et nous prenons place dans nos blocs. Nous sommes un peu plus de 1100 inscrits sur le marathon et 4000 pour le semi.
A 9h05 le départ est donné. Tous de suite je prends le rythme que je m’étais fixé (4’20 »), et je passe le semi en 1h32. Jusque-là les sensations sont bonnes et les petites douleurs des entrainements ne sont pas de la partie.Malheureusement au 28ème kilomètre, celle de la cuisse revient et un peu plus tard celle du genou droit.
Je ralentis afin de ne pas claquer en vol, mais je garde le moral car cette seconde boucle va me valoir bien des tourments. En effet elle me paraît interminable et le parcours en ville constitué de petites ruelles, de virages serrés et de pavés n’arrange rien.
Pourtant c’est le second passage mais le manque de coureurs joue sur mon moral.Au 37eme kilomètre, arrive le fameux « mur » que j’appréhendais.
Je me refuse à lâcher si près du but, alors au diable les douleurs. Je ne me souviens de pas de grand-chose pendant ces quelques kilomètres, hormis le bord de mer et l’arche d’arrivée qui annonce la fin.
Les applaudissements me donnent un dernier coup de booste et je franchis la ligne en 3h26 avec une place de 144ème au général.
Je marche péniblement jusqu’à ravitaillement où je reçois ma médaille de finisher et je l’avoue une bière bien méritée.